Mille sensations dansent dans l’ombre de l’oubli
Des heures froides de la nuit.
Mille sensations
Comme trop de couleurs
Sont la nuit des cœurs assombris
Des farandoles silencieuses,
En longues colonnes de bougies dans le noir
Font danser à nos yeux les virevoltants idéaux,
Danser silencieusement les cyniques espoirs
Aux reflets ternes.
Au reflet du silence
Les sons
Des lames tranchantes qui définissent,
Découpent en parcelle l’espace vide,
Cisellent l’espace de promenade des vérités nues
Dans l’espace temps de la continuité intemporelle
L’arabesque évolue en vrille
Qui se polarise sur l’être aimé.
Dans le noir absolu
Contre les étincelles
Les sensations cherchent leur route,
Epuisant les adjectifs,
Devenant images, mirages,
Rêves.
Et les âmes se suivent, brillantes de désir, les unes après les autres vers l’oubli qui n’existe pas
Dans la nuit créatrice de l’imaginaire
Dans le fantasme de la quête du sens
Dans le néant absolu
Dans la neige