Ce printemps, cet hiver, cette prison,
et la vie
Ephémère,
Tout est noir, ce silence,
Et ce sens, dans l’errance,
Ce lien, ce fil ridicule,
Ce minuscule bourgeon,
Cette confiance, bornée, sans espérance
Cette confiance sans raison, sans conscience
Toutes ces causes, insensé, et le sens lui même,
Tous ces jours qui se suivent serein
On attend, on est sur, et pour sur, on sera prêt
Rien de sur, rien de vrai, sais t on jamais
C’est un fait, c’est l’après, même lointain
Le reflet d’un miroir sans tain (solo)
Dans ce cocon, dans ce bourgeon,
dans ce ventre, dans ce noir,
dans l’inconnue, pour l’inconnue
Pour ce qu’on sait,
Pour ce qu’on sent, sans jamais le savoir,